Côte d’Ivoire /Condamnés à 2 ans de prison ferme, des partisans du parti de Laurent Gbagbo retrouvent la liberté

23/03/2023 14:16 | Lu 81 fois | Politique

Au terme du verdict du procès en appel, le mercredi 22 mars 2023, 26 militants du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI-Parti de Laurent Gbagbo ) ont été condamnés à deux (2) ans de prison avec sursis par la Cour d’appel.

Ils pourront, pour ainsi dire, regagner leur résidence respective. «On part de l’idée qu’ils sortent de prison. Le fait de sortir de prison est une satisfaction en soi, même si l’arrêt dit que la charge partiellement fondée. Cela veut dire qu’aux yeux de la loi, il n’y a pas eu d’acte susceptible d’avoir troublé l’ordre public. Naturellement, cela pose un préjudice au niveau des droits civiques. Nous allons donc analyser et voir ce qu’il y a lieu de faire. Nous avons plaidé l’acquittement pur et simple, nous avons obtenu le sursis. Il est donc question pour nous de voir dans quelle mesure attaquer ce verdict. Car avec un casier judiciaire, cela peut compromettre beaucoup de choses dans leur carrière politique», a déclaré Maître Guillaume Tapi, l'un des avocats des 26 membres du parti de l'ex président ivoirien.


Les 26 militants, après deux semaines passées à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), sous mandat de dépôt, avaient été condamnés à 24 mois (2 ans) de prison ferme, au terme d'un procès au tribunal de première instance tenu le jeudi 9 mars 2023, à Abidjan-Plateau.

Arrêtés le vendredi 24 février 2023, ils avaient été inculpés et condamnés pour trouble à l’ordre public, pour avoir accompagné le Secrétaire général du PPA-CI, Damana Pickass, convoqué à la Cellule spéciale d’enquête et de lutte contre le terrorisme où il a été lui aussi auditionné et inculpé. Sur les 27 prévenus, une personne a été libérée pour faits non établis.

"Les 26 militants du PPA-CI condamnés le 09 Mars à deux ans de prison ferme pour "trouble à l’ordre public" pour avoir exercé leur droit de liberté de réunion pacifique ont été condamnés en appel, ce mercredi 22 mars 2023, à 4 mois avec sursis, ils sont donc libérés", s'est satisfait, jeudi Amnesty international sur son réseau social officiel.
S. E